Analyse des données avec iTrameur

Consultons d’abord la fréquence des mots « китайщина » et « шинуазри » générée à l’aide de l’outil de l’analyse textométrique élaboré par Serge Fleury (Université Sorbonne Nouvelle Paris III):

Le mot « китайщина » est utilisé plus fréquemment que « шинуазри » ce qui n’est pas étonnant: c’est « китайщина » que nous avons choisi au début et le mot « шинуазри » nous avons découvert au cours du travail.
Toutefois, tous les deux mots « китайщина » et « шинуазри » ont le nombre de fréquence assez faible: 243 et 166 (la différence – 77) ce qui atteste que nos résultats risque d’être peu fiable au niveau global mais intéressant quand même dans le carde de notre projet.

La fréquence du mot « шинуазри » représente 68,3% de celle-ce du mot « китайщина ».

Leur différence représente 31,7% à la base du mot « китайщина ».

CONCLUSION: Le mot « китайщина » prévaux sur « шинуазри » de 31,7% ce qui prouve que nos résultats ont basé sur le premier et que le dernier a été rajouté au travail en fonction d’évoltion du projet. Cependant, nos données sont assez faibles globalement ce qui pose certains problèmes pour de « grandes » conclusions sur le projet.

Passons à l’analyse du contexte, considérons les segments répétés:

D’aprés notre analyse automatique nous voyons que le mot « китайщина » va très souvent avec ‘VS’ quelque chose. Ici, l’opposition entre un produit fait en Chine (contrefaçon) et son analogue de la marque ce qui prouve notre hypothèse de départ que le sens du mot choisi est plutôt négatif.

Quant au mot « шинуазри » nous voyons qu’il est souvent employé avec le mot « style » ou « dans le style de.. ». A la base de cette analyse nous pouvons faire une conclusion que dans notre temps moderne le mot « китайщина » est utilisé toujours dans le contexte négatif tandis que le mot « шинуазри » est un mot assez neutre qui signifie un type de style artistique. Très curieux!

La fréquence du mot « китайщина » est 70-72 références, pour « шинуазри » – c’est seulement 17, ce qui s’explique tout simplement par le fait que le mot du départ a été « китайщина ».

CONCLUSION: comme nous avons déjà vu dans notre analyse « nuageux » le mot « китайщина » est employé avec l’abrégé VS pour désigner la mauvaise qualité de tel ou tel produit électronique ou pour désigner une contrefaçon, tandis que le mot « шинуазри » est utilisé comme un terme qui a pour définition « art chinois » tout simplement.

Continuons analyser le contexte, regardons la fréquences des coocurrents du mots choisi:

Pour le mot « китайщина », nous pouvons confirmer notre conclusion précédente, ce mot est utilisé dans le contexte plutôt négatif. Considérons les 5 premières cooccurrence: la première c’est le mot ‘smartphone’, il n’est pas négatif en lui-même, mais l’expression qu’il fait avec notre mot revient négatif, la deuxième c’est ‘la marque’, pareil comme dans la cas au-dessus, la troisième – ‘VS’, nous l’avons déjà vu dans l’analyse des segments répétés, la quatrième – une simple préposition et la cinqième – « encore un… » ce qui dit sans aucun doute que la parsonne qui écrit cela n’est pas très satisfait.
Il est intérresant de mentionner que la onzième occurence c’est ‘Aliexpress’, le site très connu pour son « bon marché » et pour ses produits fabriqués non parfaitement (ce qui explique les petits prix des produits proposés). Au rang 15 nous voyons notre deuxième mot « chinoiserie » ( RU « шинуазри » ) utilisé comme synonyme de notre premier mot.

Pour le mot « шинуазри », nous ne pouvons dire rien de très spécial, car ici aussi nous voyons que ce mot c’est juste un terme de l’art. Les premiers coocurrences sont les suivantes: 1. ‘style’ (cas prépositionnel en langue russe) 2. ‘moyen’ 3. ‘style’ (cas nominatif en langue russe) 4. ‘diffusion’ 5. ‘apparition’. Les mots en question sont très neutre, venus du champs lexical du l’art, rien de négatif, ni positif. Au rang 8 nous voyons le mot ‘chinoiserie’ (RU « китайщина ») en tant que synonyme, exactement comme dans le cas en dessus. La seizième occurence c’est le mot ‘français’ qui vient visiblement du contexte sur l’histoire de l’apparition de l’art chinois.

Observons le même analyse en version shématique et un petit peu plus complète:

Le mot « китайщина »:

Ici, nous remarquons encore quelque coocurrences curieuses comme ‘horrible’, ‘Mazda’, ‘autre’ qui crée un contexte négatif si on l’utilise ensemble…

Le mot « шинуазри »:

Là nous voyons un tas de coocurrences. Voici les mots du contextes: ‘éclatant’, ‘composition’, ‘paravent’, ‘époque’, ‘inspiration’, ‘passion’, ‘étaient utilisés’… Tous ces mots contextualisés appartiennent évidemment au domaine de l’art. De cette analyse, nous pouvons supposer que les Chinois produisaient de jolis paravents avec des motifs chinois et que dans nos URLs l’histoire de leur apparition et de ‘diffusion’ est décrite.

CONCLUSION: nous voyons maintenant clairement que notre mot choisi au départ comprend beaucoup de nuances négatives en lui-même et qu’il est employé très souvent par des gens déçus de leurs achats de la technique (des portables, des voitures…); quant au mot découvert au cours du travail, ici, rien de spécial, un mot neutre utilisé dans le sphère de l’art.

GRANDE CONCLUSION:
prennant en compte nos petites analyses du haut, nous pouvons conclure qu’il faut distinguer des mots synonymiques en russe, originellement neutres, qui disignaient « l’art chinois ». Seulement un mot en français ‘chinoiserie’ peut être traduit en russe de deux façon différentes: « китайщина » et « шинуазри ». A notre époque le premier mot est utilisé dans le contexte négatif, qui a pour la racine le mot « Китай » (FR la Chine), donc à l’origine – tout ce qui a le rapport avec ce pays et le dernier mot qui est apparu en russe translittéré du mot fraçais, visiblement à l’époque où cette langue a eu une grande importance en Russie (XVIII – XIX siècles), car c’était à la mode. Le mot russe équivalent au mot translittéré ne pouvait ne pas apparaître, car chaque langue doit essayer d’expliquer des ‘choses étrangères’ avec ses propres moyens.

Cependent, le marché de la Chine a commencé à évoluer rapidement et elle nous noye désormais avec ses bons et pas si bons produits éttiqutés « made in China ». Il y a un peu TROP de tout, fait, malheusement, avec manque d’attention souhaitable… et nous consommons. Ce n’est pas cher! Et nous sommes contents, car la situation économique est déplorable pour une très grande partie des terriens… et après, un petit moment plus tard, nous ne sommes pas si contents que cela, car les produits se cassent assez vite. Qui est le producteur?.. Ah d’accord, c’est китайщина, rien à ajouter…
L’hypothèse du départ est prouvé pour la langue russe!

Publié par annawenfeijuliette

Trois étudiantes qui ont hâte de savoir la vérité et de maîtriser des outils informatique... :)

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